Avis de Mgr Pontier au CCNE du 26 avril 2018

Mgr Georges Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des Évêques de France, accompagné du Père Bruno Saintôt, sj. a été reçu, jeudi 26 avril, par le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) dans le cadre des auditions sur la révision des lois de bioéthique.

En six points, Mgr Pontier réaffirme devant le CCNE la valeur absolue de toute personne :

  • L’éthique
  • Le principe de précaution
  • Le droit de l’enfant
  • Le critère de la violence
  • La médecine et la solidarité sociale
  • La fuite en avant

Le texte évoque Kant, Levinas ou Ricoeur etc… ou de convention des droits de l’enfant de l’ONU.

L’intégrale de la réflexion à lire ici

Commentaires de Bioéthique et Catholique

Nous notons avec regret que cette note au CCNE ne donne aucun avis sur la loi bioéthique qui traite de la Procréation « médicale », donc de la conception humaine, de la création d’êtres humains. Il est question de droit de l’enfant opposé au droit (plutôt désir) de l’adulte, de loi touchant à la personne (donc avec statut juridique le protégeant comme tel), du poids de l’intelligence artificielle qui « risque » de dominer et induire un « eugénisme libéral ».

Tout cela est nécessaire de le rappeler, certes mais :

PAS UN MOT sur Aristote et la philosophie première et réaliste qui fonde l’anthropologie universelle et les Déclarations des Droits de l’Homme. (voir la section Videos)

PAS UN MOT  sur ce dont l’Eglise et la Raison humaine sont témoins. L’homme est une personne dès sa conception et sa conception commence à son individuation génétique et biologique. Aucune citation des Dogmes et de la Docrrine de l’Eglise, pas plus celle fondatrice de la Voix de l’Eglise en la personne du pape Jean Paul II.

PAS DE PLACE  à une seule proposition qui permette de revenir à des légalisations et pratiques procréatives et médicales injustes, inhumaines et contraires à la dignité et au respect du à l’être humain de sa conception à de sa fin de vie : clonage humain reproductif, à des fins médicales et de procréation ou à des fins thérapeutiques, leur pénalisation, utilisation et reification de l’être humain, élimination et eugénisme DPI et DPN, création abusive et idélologique irresponsable et criminelle d’embryons surnuméraires, inutilité des congélations d’embryon, prélèvement d’organes à l’insu des personnes en fin de vie et a fortiori d’embryons humains à des fins de recherche assoiffée de liberté sans limite et sans aucune référence anthropologique, fuite en avant de cette recherche vers le meilleur des mondes plutot qu’un monde meilleur pour tous.

PAS UN MOT sur l’ANTHROPOLOGIE de l’ETRE HUMAIN que la loi Bioethique vient dévaster, profaner, ignorer, réifier, réduire à la domination de désirs égoistes, utilitaristes, marchands, ideologiques (l’eugénisme, la discrimination, la sélection, l’esclavage, la liberté sexuelle). Des repères réclamés par les scientifiques, les catholiques, les citoyens de bonne volonté qui s’intéressent à « l’enfant  dans le monde de demain ». L’Eglise est le témoin aussi que la création de l’homme est constitutive de son intrégrité et de sa totalité : union d’un corps et d’une âme (et cela depasse les frontières de la foi catholique puisque même la métaphysique et la Raison Pure en ont fait toute l’anthropologie).

PAS une fois le MOT AME n’est PRONONCE : c’est lui qui determine ce qui dépasse le droit positif (c’est a dire la juridiction qui s’applique à l’être humain concerné, fut il en devenir d’être sujet de droit réservé aux personnes déjà nées, alors qu’il est déjà une personne humaine à part entière.

PAS un MOT sur l’EMBRYON HUMAIN que l’Eglise a mission de protéger et defendre comme étant une personne : tout au plus les principes de droit « fondamental  » et de « droits de l’homme  » dont chacun sait que la Loi bioéthique range au rang de principes qui ne prevalent plus face à la « fuite en avant » vers la maitrise de la création humaine à tous les stades de sa vie depuis sa conception jusqu’a sa « fin de vie », lors même qu’il eut été essentiel que l’Eglise donne un repère et une definition anthropologique et rappelle la vérité ontologique en la matière QUI APPARTIENT AU TRESOR DE L’iNTELLIGENCE ET DE LA RAISON HUMAINE UNIVERSELLE
Autrement dit : la Loi Bioethique n’a pas à être déraisonnable, sous le pretexte qu’elle s’est libérée du joug obscurantiste de la lumière divine que professent l’immense majorité des citoyens concernés dans le pays et dans le monde.

PAS UN MOT SUR LA DIVINITE alors que celle ci joue un rôle essentiel et substantiel dans la definition et la vision, l’orientation de la personne, personne de relation et personne sociale dès sa conception, y compris de sa relation intrinsèque justement à la divinité qui s’est révélée être si proche qu’elle en dit que  » toucher à l’un seul de ces petits, c’est toucher à la Prunelle de ses Yeux « .

PAS UN MOT pour PROFITER DE DIRE AUX CATHOLIQUES ce dont ils doivent témoigner et contempler à ce propos : A la conception dit Ste Therèse d’AVILA l’être humain « EST UN DIAMANT AUX MILLE DEMEURES plus brillantes que le soleil  » et cette INHABITATION ne s’interrompra plus : telle est la vérité sur l’Homme que l’Eglise a le devoir de proclamer fusse dans le désert.

PAS UN MOT sur l’anthropologie selon le point de vue de la Raison Métaphysique : Aristote, Académie Pontificale pour la vie, Cté Saint Jean (ie p Patrick de Vergeron), François Roger etc…  comme il a été déjà dit au 1er & ci dessus.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*