Communiqué de juristes pour l’enfance du 8 janvier 2020

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Commentaires de bioéthique et catholiques

Et les articles de loi bioéthiques ne cessent de se multiplier au Sénat .. 

Juristes pour l’enfance en dénonce  des essentiels,  en rapport avec ce qu’elle ne dit toujours pas sur la loi Bioéthique,  la PMA  autorise le clonage humain (mais  met en lumière la fécondation artificielle d’embryons -JPE le dit enfin !!  – avec les gamètes artificielles) nous ne pouvons que nous en réjouir  mais n’est ce pas une fois  la bataille quasiment acquise aux sorcières de Salem ? (* ) 

Et en particulier autoriser  les sociétés privées a but lucratif à rentrer dans ce processus et ce marche  n’est A CE TITRE  pas anodin Ils ont évidemment des partenariats a l’international où la vente d’embryons, la location  d’utérus à fins d ‘extractions d’enfants conçus, la location de ventres à fins de gestations GPA de ceux ci et d’autres ( par exemple en autorisant les sociétés privées à but lucratif de faire de la PMA. « recherche  » sur les cellules souches embryonnaires et embryons etc …) 

Ce faisant  nous rejoignons des pays par exemple comme le Mexique (**) ou des femmes acceptent contre 2 mois de smig de se faire inséminer puis se faire extraire l’embryon conçu pour finalement le vendre à la recherche , à la gestation de femmes infertiles… ( cela coute moins cher que la PMA ou la FIVE pour ce faire).

(**) https://www.npr.org/sections/health-shots/2020/01/15/796018096/embryo-research-to-reduce-need-for-in-vitro-fertilization-raises-ethical-concern?fbclid=IwAR1EPFBrF–oFEDGclt5dw36Wj9WZl7noz2nxyf9sP6DfdwL6PAKVF20_hI

(*) L’article 1 oui instaure la « PMA sans père » et Oui ce projet de loi fait l’impasse sur des  enjeux fondamentaux

=>=La lutte contre l’infertilité : la commission a supprimé l’instauration d’un plan infertilité qui est pourtant une urgence sanitaire.
=>La lutte contre l’eugénisme et une réelle prise en compte du handicap avec l’intensification des diagnostics génétiques anténataux.


 Mais L’enjeu majeur de la protection de l’intégrité de l’espèce humaine. Le texte lève des interdits majeurs, celui de créer des embryons transgéniques et des embryons chimère (mélangeant homme-animal).
 NON IL NE FAUT PAS OUBLIER comme beaucoup que la loi a légalisé
– le clonage humain d’embryon PMA
– la fécondation de gamètes artificielles issues de cellules souches embryonnaires germinales.
Elle propose l’accès des pratiques PMA a des sociétés privées à but lucratif qui en généraliseront le développement, la vente et la gestation reproductive
Elle fait pression pour intensifier la pratique de PMA avec tiers donneur (<5% des enfants nés par PMA ) , porte ouverte au marché de la procréation pour acquérir des gamètes.

Ajoutez de  nombreuses dérives au texte des députés : notamment l’allongement des délais d’expérimentation sur les embryons (21 jours) ; l’ajout de nouveaux procédés eugéniques par le tri des embryons par diagnostic préimplantatoire et la réintroduction du procédé de double-tri dit « bébé-médicament ».

Dénoncer les injustices et discriminations du projet de loi pour les enfants privés de père et pour ceux privés volontairement de toute origine avec la mesure du double don de gamètes,  est donc largement insuffisant et doit être porté a la connaissance du public  aussi les procréations sans origine héréditaire  par clonage ou fécondation artificielle.

L’interdiction de transcription totale des états civils étrangers votée en commission ne vient que très partiellement compenser la portée de l’interdiction de la Gestation par autrui (GPA), régulièrement bafouée.

Merci de relayer les articles de http://bioethiquecatholiques.fr ils sont ignorés de beaucoup .
A LA MANIF , PARLEZ EN distribuez le lien

La Commission spéciale bioéthique du Sénat amende le projet de loi bioéthique : le marché du corps et de la production de l’humain est en marche

Communiqué de presse JPE du 8 janvier 2020

Le projet de loi de bioéthique vient d’être examiné et amendé par la Commission Spéciale du Sénat.

Juristes pour l’enfance déplore de constater que la justice vis-à-vis des plus petits, c’est-à-dire les enfants jusque dans les débuts de leur vie, est balayée pour ouvrir un marché dérégulé du vivant :

· La commission spéciale refuse aux enfants le droit d’avoir accès à leurs origines, en conditionnant l’accès à l’identité du donneur au consentement exprimé par celui-ci au moment où la demande sera faite. Cela signifie qu’un grand nombre d’enfants ne connaîtront jamais leurs origines et ne pourront jamais rencontrer la personne ou les personnes dont ils sont issus dès lors que :

o Cette personne sera décédée ou ne pourra être retrouvée lorsque l’enfant atteindra l’âge de sa majorité,

o Ou que la personne refusera de communiquer son identité.

L’intérêt supérieur de l’enfant est écarté dans le seul but de ne pas tarir les dons et de continuer la promotion du marché lucratif de la PMA.

· La commission étend le marché de la PMA :

o La conservation des embryons et des gamètes est ouverte aux établissements privés à but lucratif dont le seul objectif est de doper le marché de la PMA pour engranger des gains juteux

o La fixation des conditions d’âge pour l’accès à la PMA ainsi que pour l’autoconservation des gamètes est transformée en « recommandations de bonne pratique » laissées à l’appréciation des médecins, de manière à pouvoir ouvrir le plus largement possible l’accès à la PMA

o Des mesures facilitent le passage de l’autoconservation des gamètes au don vers des tiers.

· La commission réintroduit de la pratique du double diagnostic préimplantatoire, c’est-à-dire du bébé médicament, pourtant très largement contestée puisqu’elle ne respecte pas la dignité humaine.

· La commission élargit considérablement les recherches sur l’embryon :

o Celles-ci pourront être menées pour une « visée d’amélioration de la connaissance de la biologie humaine », autrement dit pour satisfaire les appétits scientistes des chercheurs,

o Il leur suffira de soutenir qu’une recherche alternative ne pourrait être menée « avec une pertinence scientifique comparable »,

o Certains types de recherche pourront être menées sur les embryons jusqu’au 21ème jour : au motif que le Royaume Uni aurait l’intention de dépasser le délai du 14ème jour fixé jusque-là, les sénateurs se sont fixés pour objectif de dépasser ce pays dans la course au franchissement des limites éthiques,

o L’expression « personne humaine » est supprimée pour les recherches menées dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation pour dénier une fois de plus à l’embryon toute qualité de personne humaine ;

o L’interdiction de conception d’embryon pour la recherche est contournée par la création d’une catégorie « d’embryon humain par fusion de gamètes », versus « un modèle embryonnaire à usage unique » destiné à la recherche et constitué par agrégation de cellules souches embryonnaires et de cellules précurseurs de tissus extra-embryonnaires.

· La commission encourage la création de chimère animal-humain soumise à simple déclaration auprès de l’Agence de biomédecine en permettant à celle-ci de fixer le seuil d’insertion de cellules souches pluripotentes humaines induites dans un embryon animal, qui pourra attendre 50% de cellules humaines.

· Elle supprime la clause de conscience pour les sage-femmes, infirmiers et auxiliaires médicaux qui ne veulent pas pratiquer d’avortement pour motif médical. La commission soutient que cette clause de conscience sera prévue par le Code de la Santé Publique alors qu’en réalité les dispositions de celui-ci ne sont pas assez protectrices pour le personnel soignant. Elle a cherché à limiter la clause de conscience du médecin.

Ouvrons les yeux : aucune de ces mesures n’a été adoptée pour favoriser la justice et le bien commun. Elles servent toutes les intérêts pécuniaires d’investisseurs financiers et de scientifiques trahissant la médecine et la recherche fondamentale au profit d’une technoscience eugéniste et mercantile.

Quand aurons-nous des femmes et des hommes politiques assez courageux pour défendre les droits de l’homme face aux puissances financières avides de soumettre l’humain à leurs appétits sans limite ?

Le Sénat réuni à compter du 21 janvier prochain pour la première lecture du texte va-t-il enfin réagir ?

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