Salon Beige : synthèse loi bioéthique

Selon le salon beige une « bonne  » synthèse pour connaitre la Loi « ni Bio – ni Éthique » du 31 juillet 2020 à découvrir en allant sur le lien ci-après : https://fr.calameo.com/read/00231531624ff1aba759e

voici l’introduction par son auteure : La nouvelle version de la loi de est une révision prévue de la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011. L’Assemblée nationale a proposé ses modifications le 15 octobre 2019, puis le projet a été adopté en première lecture par le Sénat, qui a apporté aussi des modifications, par 153 voix contre 1431. L’Assemblée nationale l’a encore remanié et l’a adopté en deuxième lecture dans la nuit du 31 juillet 2020. 
Il s’agit de 66 pages sur le site de l’Assemblée Nationale, dans lesquelles on apprend que la loi française autorisera des avortements thérapeutiques jusqu’au dernier mois de la grossesse, organisera la vie des enfants sans père en autorisant la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules, autorisera les expériences d’implantation de cellules humaines sur des embryons animaux, permettra les expériences sur les embryons humains et la revente de ceux-ci à des laboratoires. Désormais, un embryon est un objet que l’on peut céder devant notaire, comme un bien immobilier (article L-2141-6). Le concept de famille est nié. La famille selon l’ancien code civil n’a plus de réalité : un peu partout dans le texte de loi, aux mots « conjoints » et « époux » se sont adjoints les mots « partenaires d’un pacte civil de solidarité ou concubins ». Mais c’est surtout la famille organique qui est niée, la loi établissant le fait qu’un enfant n’est plus le résultat exclusif d’une filiation, mais qu’il est un « projet » indépendant de toute contrainte matrimoniale ou physiologique. 
66 pages sur la réification de l’humain et la désacralisation de la transmission de la vie, dans lesquelles le mot « mère » apparaît une fois, le mot « père » pas une seule. Mais dans ces 66 pages, il n’y a pas tout. Il n’y a pas les débats, bien sûr, ni les nombreux amendements rejetés ou tombés, il n’y a pas non plus les textes de la loi qui sont restés inchangés, comme la loi sur le « bébé médicament » (la technique du DPI-HLA). 
J’ai trouvé intéressant de lire une partie des débats2 et d’aller jeter un regard également sur les amendements proposés par les divers sénateurs (je ne les ai pas tous lus, car il y en a 1766 !), et de voir notamment ceux qui avaient été rejetés (sans surprise, majoritairement ceux de la droite). J’en ai intégré quelques-uns qui m’ont paru intéressants au compte-rendu qui suit. 

Commentaires de bioéthique et catholiques

Saluons le travail effectué dans cette re-lecture de la loi en cours de « remaniement »

Il faut d’abord relever l’intérêt d’avoir notifié les références des articles de loi mis en question et qui prendraient une dimension de plus grande horreur devant le lecteur ou le public si cette relecture les avait aussi corrélé à ce qui était déjà dépénalisé et légalisé  

Quant au sort de l’embryon humain et de sa valeur , il en est question , mais il faut aller jusqu’au paragraphe traitant du titre IV recherche et expérimentation sur les embryons et cellules souches humaines ( art 14 à 18 de la Loi)  Ce chapitre mérite d’être lu.
Il évoque que les « médecins » PMA et laboratoires génétiques peuvent en faire à leur guise avec des cellules souches d’embryon totipotentes (alors qu’il faut pour les cellules souches embryonnaires totipotentes  – autrement dit un génome humain complet pouvant « donner » un être humain né – une autorisation de l’ABM qui, partie prenante car est composée de chercheurs PMA et qui ne cessent pas depuis 20 ans d’ouvrir toutes les vannes non bio et non éthiques de la loi bioéthique et le cachent au public).

le Titre V  (IVG. , sexe de l’enfant ) ne manque pas d’intérêt dans le contexte de, on le sait, le projet d’étendre l’IMG  pour des motifs psycho et sociaux  ; texte qui n’était sans doute pas survenu lors de la rédaction du présent document.
Cette extension de l’IVG vers l’IMG , dans le contexte des embryons non bio et non éthique que la loi autorise , ne peut pas ne pas être corrélé au fait que les clones humains, les enfants neuro-modulés, les enfants plus ou moins asexués, les enfants obtenus à partir de culture de fusion de gamètes cultivées à partir d’embryons PMA  livrés à la recherche, les enfants PMA destinés à être livrés à l’utilisation de produits médicaux et cosmétiques ( art L-1125-3 ou art 4 de la loi, mais on sait que cela se fait déjà et largement à partir des organes issus des IVG ou des fausses couches) autrement dit on n’utilisera plus seulement des organes d’embryons on fera naître des enfants « médicament » (des enfants médicament qui « sauvent » ainsi par greffe de leur moelle épinière régulièrement  à leur frère sinon condamné existent mais ils le font librement, on ne les a pas fait naître dans ce but !  Permettre de créer des enfants-médicaments est un saut de très grande gravité).

Il  y a une lacune majeure cependant dans cette re-lecture de la loi pour ceux qui veulent comprendre la loi Bioéthique et son aggravation actuelle, car rien de tout ce qui  est ici exposé n’est corrélé à ce que la loi autorise déjà et qui n’a pas été dénoncé voire même (sauf très rares exception comme www.bioethiquecatholique.fr les recense et édite ) dénient la réalité, et que l’auteure de cette étude n’évoque pas non plus : 

– le clonage humain de personnes déjà nées depuis 2004 (autorisation de la conception de clone  et interdiction de leur constitution, autrement dit légalisation du clonage mais pas du développement de l’embryon-clone de son développement  au-delà du 6-7è jour).

– le clonage humain d’embryons PMA  » disponibles » pour la recherche  par l’instauration du régime d’autorisation depuis la loi 2013 

– l’autorisation obtenue dans ce cadre de régime d’autorisation (et non plus d’interdiction mais qui pouvait faire l’objet de dérogation en matière de clonage humain comme de recherche sur l’embryon) d’inhiber le chromosome X (donc de fabriquer des embryons sans sexe ou orientation sexuelle, ce qui donne au Titre V évoque dans cette étude, une compréhension plus effrayante ! ) le 11 février 2013 fête de Sainte Bernadette ou l’autorisation de fabriquer des gamètes sexuelles humains à partir d’embryons PMA   » en vue de leur fécondation  » (26 janvier 2016 ) etc etc … Toutes choses de même tragiques transgressions taxables de crime contre l’humanité, terme cité comme tel dans le Préambule de la loi bioéthique, et qu’il aurait aussi été possible d’évoquer dans ce travail , tant il est assuré pour qui se penche sur le sujet ( comme tente d’en recenser ceux qui le font depuis 20 ans le site https://bioethiquecatholique.fr, hélas trop méconnu et ignoré , y compris des experts en bioéthique ou de l’Église) que son empêchement n’a pas été respecté mais bien largement dépénalisé et légalisé. Tout cela, nonobstant :
– nombre d’articles scientifiques qui montrent que ces recherches ont abouti et rendent possible leur mise en œuvre d’autant que la loi les dépénalise et les autorise déjà (jusqu’ici les « bien pensants » dénigrants ces « risques  » se défaussent en disant c’est pas possible techniquement, les meilleurs prônant que ces « monstres ne pouvaient pas avoir d’âme humaine », « Dieu ne le permettrait pas » etc …).  
– d’amendements liés à la chimérisation, les mutations et modifications génétiques par  ciseau ADN Crisp ca-9, qui elles ont fait l’objet de protestations ou interrogations , oppositions publiées    

C’est le statut de l’embryon humain, de l’être humain, le flou porte sur les termes de loi qui supprime ici ou la toute référence  à la personne humaine  qui devrait être bien plus approfondi et, l’Église a ici un rôle irremplaçable (elle seule peut proclamer l’animation immédiate) : les laïcs et plus encore ceux qui les informent ou les appellent à réagir ou se mobiliser aux côtés des politiques les plus courageux (Mme Marie Thérèse Hermange alors sénatrice en 2011 avait lutté contre l’aggravation de la loi, alors promue par Mme Valérie Pécresse comme ministre de la Santé, et obtenu l’interdiction de création d’embryons chimères, la volonté de libérer la recherche sur l’embryon n’a pas été obtenue en 2011 mais le sera, malgré un rejet par 222 députés alertés par l’Institut Nazareth et vigilance clonage international  fin mars 2013, en juillet suivant  par forçage et utilisation de l’article 49 demandée par M François Hollande).

Pour conclure et ne pas « en rajouter  » chacun pourra se référer et conseiller à ses proches, pasteurs ou non, de mieux connaitre la loi Bioéthique  « non bio et non éthique » sur le site de bioéthique et catholiques par exemple par ses contours juridiques décryptés.
https://bioethiquecatholique.fr/?cat=5 

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*