Modification du génome : CrispR-Cas9

CRISPR- Cas 9 : la technique  qui permet de couper  l’ADN à l’endroit voulu et modifier le génome

1ère video ( 12 mn ) :  comprendre  très facilement ce qu’est cette technique et ses conséquences

2ème video  (7 mn)  : Hervé Chneiweiss étudie les questions éthiques soulevés… Des essais cliniques chez l’homme commencent (*)

 Comment encadrer l’usage de ces ciseaux moléculaires dont le potentiel est vertigineux ?

 Commentaire Bioéthique et Catholique

  •  Cette  technologie est très simple et peut de ce fait être utilisée en « laboratoire de garage »  (donc  par des pays ou entités terroristes ou mondialistes malthusiennes ou même « occultes »)  ainsi si CRISPR a été déclarée découverte scientifique de l’année 2015, elle  a aussi été classée au rang des armes de destruction massive par les Agences de sécurité américaines…
  • Ces videos  exposent clairement et pédagogiquement l’incidence de cette technologie  sur les manipulations génétiques au niveau de l’embryon et en particulier du génome : c’est possible  au niveau du génome, puisque les chinois ont réussi cela sur des hommes  et des singes (qui sont nés)

Pourquoi au niveau du génome humain, c’est à dire le premier noyau embryonnaire, au moment de son apparition après la fécondation, « seccatoriser » et remplacer  un ADN d’adulte qui a des milliards de cellules  ce n’est pas simple (on voit que l’injection de cellules immunitaires dans le cadre d’essai clinique  pour des cancéreux a suscité une réaction  appelée « orage citoclonique menant au décès les patients traités  en 2 minutes car le CrispR-ca9 a des effets collatéraux  immédiats).

Mais sur une génome d’une seule cellule, on cible directement et on modifie une cellule qui se reproduira, modifiée dans l’embryon et l’être humain modifié. (notons par exemple que, au cours de la même video citée, il est fait état  d’interaction  inter-chromosomiques  entre un chromosome dont l’ADN a été modifié avec  des chromosomes voisins… : en bref l’environnement epigénétique de l’embryon sera aussi modifié, et les effets et incidences psychologiques et affectives de l’être humain le seront aussi  (cf fiche CEF biologie et incidences psychologiques et affectives)

Cela ne semble pas affecter les chercheurs et commentateurs  en considérant que ces essais se situent pour l’embryon  et que ceux ci ne naitront pas… et seront détruits. Ils s’agit donc de sacrifier pour la recherche des êtres humains dont  nous professons qu’ils ont le statut de personne humaine disposant d’un corps d’une âme et d’un esprit immortel que la mort et la destruction n’effaceront pas.

Or la Modification du génome :

C’est modifier le résultat d’une fécondation,  d’une hérédité humaine, c’est l’ouverture à la création d’êtres humains modifiés , d’une nouvelle espèce humaine…  et la  possibilité de pouvoir modifier simplement et de créer le vivant à façon ouvre  ainsi  la porte à un eugénisme sans limite, Crime contre l’humanité condamné à Nuremberg.

Se réfugier derrière le fait que après DPI  la loi légalise et ordonne d’éliminer les embryons  porteurs de maladies génétiques ( trisomie , myopathie et 222 maladies identifiées comme telles ) pour relativiser la gravité de ces soi disant « thérapies » génétiques par CrispR-ca9  n’est pas admissible, d’autant qu’elle relèvent bien d’une idéologie eugéniste parfaitement haïssable.

Intervenir dans le génome pour le modifier au moment où il va se developper en embryon est un Crime contre l’espèce  humaine  et une Intrusion dans le Lieu et le Moment où Dieu créée une âme spirituelle qui lui donne l’Etre, l’existence à son Image et la vie .. éternelle

Il est difficile de ne pas dire que les manipulations génétiques qui visent à modifier et muter le génome par des techniques telles que la Crispr-Ca9 (coup de ciseau génétique de l’ADN) ne relèvent pas d’une intrusion faite dans ce Sanctuaire de la Création : le motif de traitement de maladie n’enlève pas le fait que cette action ne nuira pas profondément à la personne :

  • Biologiquement, du fait des perturbations induites au delà de la partie ADN « traitée »  et sur  son développement épigénétique ultérieur,
  • Psychiquement, eu égard aux relations psychiques mises en évidence par les biologistes (voir fiche CEF biologie et psychisme: https://bioethiquecatholique.fr/?p=316 ), comme pour des interventions bien moins précoces ( telles les greffes d’organes « chauds » en fin de vie https://bioethiquecatholique.fr/2018/03/si-vous-ne-souhaitez-pas-donner-vos.html showComment=1522450285456#c2296738688467096844 ) – fusse de personnes en coma cérébral- sur des personnes adultes qui induisent des traitements lourds par des surpresseurs (anti dépresseurs) des personnes receveurs de ces greffes).
  • Spirituellement, du fait de cette intrusion externe à un instant d’Unité pure entre Dieu et l’être créé.

Il serait intéressant aussi de compter les interventions visant à féconder des ovules ou spermatozoïdes, par gameto-genèse de cellules germinales embryonnaires ou adultes, dans les actions de procréations qui relèvent aussi de ces intrusions dans le Sanctuaire sacré de la vie. Dans de tels cas, la création de tels êtres humains peuvent être assimilées à du clonage humain puisque ces êtres humains possèderont des patrimoines génétiques semblables à ceux sur lesquels les Cellules souches auront été prélevés. De telles revendications de procréation artificielle par les chercheurs  et médecins associés sont observables dans les rapports de Comités Ethiques sollicités par le CCNE (https://bioethiquecatholique.fr/?p=295) ou au cours de débats comme celui sur les Gamètes artificielles au Forum  Bioéthique Européen de Strasbourg  (https://bioethiquecatholique.fr/?p=288).

Pour approfondir, lire :

 

(*) extraite du document suivant https://theconversation.com/crispr-cas9-comment-modifier-les-genomes-va-changer-la-societe-66320

Autre liens possibles : interview concernant l’édition du génome, modification du génome de l’embryon confirmé 

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