Nous vous proposons cette prière Neuvaine de prière proposée en 2010 par Mgr D’Ornellas pour le diocèse de Rennes ;  à chaque fois que sera annoncé une manifestation Marche pour la vie, une manifestation nationale à propos le la loi PMA, un débat national, une discussion en Assemblée nationale, une discussion au Sénat, le vote d’une Loi mais aussi 9 jours durant précédant les fêtes de la Très Ste Vierge Marie et de l’Eglise : Annonciation, Immaculée Conception, Nativité, Présentation de Jésus au temple (2 février), Baptême de Jésus, Résurrection, Ascension, Pentecôte, Assomption, Fête de Marie Mère de l’Eglise.

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Intentions pour la Procréation Neuvaine de prière pour la Conception  humaine 

1er jour 

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante, rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel l’oeuvre admirable du Créateur, « En ce qui concerne l’embryon dans le sein maternel, la science elle-même met en évidence son autonomie capable d’interagir avec sa mère, la coordination des processus biologiques, la continuité du développement, la complexité croissante de l’organisme. Il ne s’agit pas d’une accumulation de matériel biologique, mais d’un nouvel être vivant, dynamique et merveilleusement ordonné, d’un nouvel individu de l’espèce humaine. Il en a été ainsi pour Jésus dans le sein de Marie ; il en a été ainsi pour chacun de nous dans le sein de notre mère. Nous pouvons affirmer, avec l’antique auteur chrétien Tertullien : « Il est déjà un homme, celui qui le sera » (Apologétique, IX, 8). Il n’y a aucune raison de ne pas le considérer comme une personne dès sa conception ». Benoît XVI, Homélie du 27 novembre 2010 

2e jour 

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, dispose nos coeurs à l’accueil généreux de tout enfant qui vient à la vie. « Je fais mien l’appel passionné du pape Jean-Paul II à la responsabilité de tous et de chacun : « Respecte, défends, aime et sers la vie, toute vie humaine ! C’est seulement sur cette voie que tu trouveras la justice, le développement, la liberté véritable, la paix et le bonheur ! » (Evangelium vitae, 5). Benoît XVI, Homélie du 27 novembre 2010 

3e jour

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, Bénis les familles, sanctifie l’union des époux, rends fécond leur amour. « Aucun homme et aucune femme ne peuvent à eux seuls et uniquement avec leurs propres forces donner aux enfants de manière adaptée l’amour et le sens de la vie. En effet, pour pouvoir dire à quelqu’un « ta vie est bonne, bien que je ne connaisse pas ton avenir », une autorité et une crédibilité supérieures à celles que l’individu peut se donner tout seul sont nécessaires. Le chrétien sait que cette autorité est conférée à cette famille plus vaste, que Dieu, à travers son Fils Jésus Christ et le don de l’Esprit Saint, a créée dans l’histoire des hommes, c’est-à-dire à l’Eglise. Il reconnaît ici à l’oeuvre cet amour éternel et indestructible qui assure à la vie de chacun de nous son sens permanent, même si nous ne connaissons pas l’avenir. » Benoît XVI, discours du 6 juin 2005 

4e jour 

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, accompagne de la lumière de ton Esprit les choix des assemblées législatives, pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine. « Conjuguer bioéthique et loi morale naturelle permet de vérifier au mieux le rappel nécessaire et incontournable de la dignité que possède la vie humaine de façon intrinsèque, dès son premier instant jusqu’à sa fin naturelle. Au contraire, dans le contexte d’aujourd’hui, bien que le juste rappel des droits qui garantissent les droits de la personne émerge avec plus d’insistance, on remarque que de tels droits ne sont pas toujours reconnus à la vie humaine dans son développement naturel et pendant les stades où elle est plus faible. Une telle contradiction rend évident l’engagement à assumer dans les différents milieux de la société et de la culture afin que la vie humaine soit toujours reconnue comme un sujet inaliénable de droits et jamais comme un objet soumis à l’arbitraire du plus fort. L’histoire a montré combien dangereux et délétère peut être un État qui légifère que des questions qui touchent la personne et la société en prétendant être lui-même la source et le principe de l’éthique ». Benoît XVI, Discours à l’Académie Pontificale Pro Vita, 16 février 2010

 5e jour 

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, guide le travail des scientifiques et des médecins, afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice. « Le domaine de la recherche demeure aujourd’hui encore très ouvert et chaque jour, de nouveaux horizons en grande partie encore inexplorés sont découverts. L’effort du chercheur dans ces domaines si énigmatiques et précieux exige un soutien particulier; pour cela, la collaboration entre les différentes sciences est un support qui ne doit jamais manquer pour parvenir à des résultats qui soient efficaces et qui produisent dans le même temps un progrès authentique pour l’humanité tout entière. Cette complémentarité permet d’éviter le risque d’un réductionnisme génétique diffus, qui tend à identifier la personne exclusivement à travers la référence à l’information génétique et à ses interactions avec le milieu. Il est nécessaire de répéter que l’homme sera toujours plus grand que tout ce qui forme son corps; en effet, il porte en lui la force de sa pensée, qui tend toujours vers la vérité sur soi et sur le monde ». Benoît XVI, Discours à l’Académie Pontificale Pro Vita, 21 février 2009 

 6e jour 

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers, pour qu’ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants afin que les jeunes familles puissent s’ouvrir sereinement à la naissance de nouveaux enfants. « L’ouverture à la vie est au centre du vrai développement. Quand une société s’oriente vers le refus et la suppression de la vie, elle finit par ne plus trouver les motivations et les énergies nécessaires pour oeuvrer au service du vrai bien de l’homme. Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil d’une nouvelle vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent. L’accueil de la vie trempe les énergies morales et nous rend capables de nous aider mutuellement. En cultivant l’ouverture à la vie, les peuples riches peuvent mieux percevoir les besoins de ceux qui sont pauvres, éviter d’employer d’importantes ressources économiques et intellectuelles pour satisfaire les désirs égoïstes de leurs citoyens et promouvoir, en revanche, des actions bénéfiques en vue d’une production moralement saine et solidaire, dans le respect du droit fondamental de tout peuple et de toute personne à la vie ». Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in Veritate, n.28, 29 juin 2009 

7e jour 

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présencel’Eglise et l’histoire des hommes, Console les époux qui souffrent de l’impossibilité d’avoir des enfants et, dans ta bonté, pourvois! « De nombreux chercheurs se sont engagés dans la lutte contre la stérilité. Tout en sauvegardant pleinement la dignité de la procréation humaine, certains sont arrivés à des résultats qui semblaient auparavant impossibles à atteindre. Les hommes de science doivent donc être encouragés à poursuivre leurs recherches, afin de prévenir les causes de la stérilité et de pouvoir la guérir, de sorte que les couples stériles puissent réussir à procréer dans le respect de leur dignité personnelle et de celle de l’enfant à naître ». Benoît XVI, Message pour le 40e anniversaire d’Humanae Vitae, 3 octobre 2008

8e jour 

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés, afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité, de la consolation de ton divin Coeur. « L’amour – caritas – sera toujours nécessaire, même dans la société la plus juste. Il n’y a aucun ordre juste de l’État qui puisse rendre superflu le service de l’amour. Celui qui veut s’affranchir de l’amour se prépare à s’affranchir de l’homme en tant qu’homme. Il y aura toujours de la souffrance, qui réclame consolation et aide. Il y aura toujours de la solitude ». Benoît XVI, Lettre encyclique Deus caritas est, 25 décembre 2005 

9è jour

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, Avec Marie, ta Mère, la grande croyante, dans le sein de laquelle tu as assumé notre nature humaine, nous attendons de toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur, la force d’aimer et de servir la vie, dans l’attente de vivre toujours en toi, dans la Communion de la Trinité Bienheureuse. « C’est à la Vierge Marie, qui a accueilli le Fils de Dieu fait homme par sa foi, dans son sein maternel, avec une sollicitude prévenante, en l’accompagnant de façon solidaire et vibrante d’amour, que nous confions la prière et l’engagement en faveur de la vie naissante. Nous le faisons dans la liturgie – qui est le lieu où nous vivons la vérité et où la vérité vit avec nous – en adorant la divine eucharistie, où nous contemplons le Corps du Christ, ce Corps qui a pris chair de Marie, par l’opération du Saint-Esprit, et qui est né d’elle à Bethléem, pour notre salut. Ave, verum Corpus, natum de Maria Virgine ! » Benoît XVI, Homélie du 27 novembre 2010 

Neuvaine de prière proposée en 2010 par Mgr D’Ornellas pour le diocèse de Rennes