Affaire Vincent Lambert, « il faudra essayer de comprendre comment on en est arrivé là »
La Croix : Comment analysez-vous la reprise de l’arrêt des traitements ?
Claire Fourcade : Personne ne savait dans quel délai cette décision allait être prise, mais elle est en cohérence avec tout le travail de réflexion engagé depuis longtemps par les équipes médicales, pour trouver la solution la plus pertinente pour Monsieur Lambert. Je suis surprise par la violence des réactions car il est évident que, dans cette histoire, il n’y a ni perdant ni gagnant, ou plutôt, que des perdants.
Le juridique, qui a pris le pas sur l’éthique, amène à penser en ces termes, alors qu’au niveau médical, on cherche au contraire le consensus, le compromis. En tant que médecins, on n’atteint notre objectif que lorsque l’on arrive à mettre d’accord l’équipe, le patient et sa famille.
Dans ce cas particulier, ce consensus n’a pas été trouvé.
C. F. : Cet objectif est en effet devenu inatteignable. Cela m’inspire un sentiment d’échec, puisque nous n’avons pas pu, pas su, trouver ce compromis. Je dis « nous » car en tant que médecin de soins palliatifs, on se demande tous ce qu’on aurait fait, ce qu’on aurait pu faire. Il y a quelque chose de l’ordre de la compassion pour cette équipe médicale, qui essaie de tracer la route la plus éthique possible tout en étant condamnée au silence. On n’entend, de l’extérieur, qu’une moitié de l’histoire, celle communiquée par une partie de sa famille, jamais celle de l’équipe qui a considéré que ce patient se trouve dans une situation d’obstination déraisonnable.
Comprenez-vous la souffrance d’une partie de sa famille, de ses parents en particulier ?
C. F. : Absolument, leur douleur est à la fois compréhensible et légitime. Ce qui l’est moins, ce sont les manifestations autour, ces éclats de joie, tous ces gens qui portent Vincent Lambert comme un étendard et l’appellent par son prénom.
Autour de Vincent Lambert, deux conceptions s’affrontent
A posteriori, il faudra s’interroger sur comment on en est arrivé là, essayer de comprendre, du côté des soignants et de la presse, comment une situation particulière a pu à ce point devenir une cause. Cause qui a fini par nourrir et exacerber les souffrances intimes et personnelles.
Certains continuent de penser que Vincent Lambert n’est pas en fin de vie et que l’arrêt des traitements n’est donc pas légitime. Que répondez-vous ?
C. F. : L’émotion est tellement forte dans cette histoire que toute parole extérieure, rationnelle, est extrêmement difficile à faire entendre. C’est normal. Mais Vincent Lambert est maintenu en vie par des traitements et je suis convaincue que, dans toutes les situations de maintien en vie, la question de l’éventualité d’un arrêt doit être automatiquement posée.
Il faut toujours se demander : pourquoi est-ce que je mets en place ou je maintiens ces traitements ? Est-ce toujours pour le confort du patient ? Est-ce que cela a du sens pour sa famille ? Si la question doit être automatique, la réponse, elle, ne peut être que singulière.
En l’occurrence, la réponse divise la famille. Comment les décisions d’arrêt sont-elles habituellement prises ?
C. F. : En réanimation, en gériatrie ou en soins palliatifs, ces décisions sont quotidiennes et dans l’immense majorité des cas, elles ne sont pas contestées. La question de la temporalité est fondamentale car quand la question est posée de façon brutale, elle est forcément inaudible.
Dans le cas de Vincent Lambert, et à cause de la judiciarisation de l’affaire, on a une date, presque un horaire, ce qui donne l’impression d’une sentence soudaine, d’une condamnation à mort. L’affaire Lambert est comme scénarisée, alors que le processus doit au contraire être celui d’un cheminement long et continu, sans urgence.
Je dis toujours aux familles : « On a le temps. » Ensuite, si on décide d’un arrêt, il n’y a pas non plus de rupture, car si les traitements s’arrêtent, les soins, eux, continuent : on les maintient ou on les limite, on les adapte, pour le confort du patient.
Comment accompagnez-vous les familles dans ce temps particulier ?
C. F. : Chacune d’elles vit ce temps d’une manière qui lui ressemble : on n’impose pas d’horaire, pas de protocole, on autorise toutes les visites, on permet d’organiser des offices et des cérémonies. On rappelle aux familles que le patient entend peut-être, donc qu’il faut lui parler comme s’il entendait sûrement. Il faut créer pour lui un environnement rassurant.
Le plus dur, pour les familles, c’est la durée, car la mort peut mettre plusieurs jours à survenir. C’est le temps dont le patient a besoin pour se déprendre de la vie. C’est au- delà du médical, quelque chose qui nous échappe. Mais pour les familles qui ont parfois vécu de longs mois de maladie, qui ont déjà fait leur travail de détachement, il y a un risque d’épuisement qui nous incite à la vigilance. Ce sont des moments intenses où se jouent beaucoup de choses : comme disait le professeur suisse Charles-Henri Rapin, « les soins palliatifs, c’est la paix des survivants ».
Comment se déroule un arrêt des traitements ?
Lors d’un arrêt, la nutrition et l’hydratation du patient sont totalement arrêtées. Les soins, eux, continuent, notamment les soins de bouche, pour éviter la sensation de soif. La sensation de faim, elle, disparaît très rapidement, en quelques heures, d’autant que l’organisme fonctionne au ralenti. En revanche, celui-ci va puiser dans ses ressources ce qui provoque une modification physique, un amaigrissement qui peut être choquant pour les proches.
L’arrêt de l’hydratation provoque, au bout de quelques jours, une insuffisance rénale qui entraîne progressivement l’arrêt des organes vitaux, jusqu’à l’arrêt du cœur. C’est un processus non douloureux, précise Claire Fourcade, mais dans le doute, des antalgiques et sédatifs sont donnés au patient. La mise en place d’une sédation profonde permet au patient de s’endormir et aux proches d’être assurés de l’absence de souffrance.
Recueilli par Flore Thomasset
Commentaires de Bioéthique et Catholique
Dans cet article, pris à la volée par téléphone par la journaliste, il semble bien que Mme Fourcade montre la méconnaissance qu’elle a du dossier de Vincent Lambert et qu’elle adopte une position corporative choquante. On peut retrouver la chronologie de cette affaire en suivant ce lien : http://www.jesoutiensvincent.com/chronologie-complete-de-laffaire-vincent-lambert/
Je reprend ici quelques passages de l’article qui m’ont le plus étonné :
« alors qu’au niveau médical, on cherche au contraire le consensus » Curieuse façon de voir le consensus quand on lit ceci dans la chronologie : « 10 avril 2013 : Sans attendre ledit rendez-vous, l’équipe médicale, Dirigée à l’époque par le Dr Kariger avec le seul accord de sa femme Rachel , met à exécution la décision d’engager le processus d’euthanasie de Vincent en arrêtant son l’alimentation et en réduisant son hydratation (200ml/24h). Pour justifier cette décision de le faire mourir, son alimentation est qualifiée de « traitement ». Seule Rachel est informée. Aucun des parents ni des 7 frères et sœurs ne sont informés ».
« celle de l’équipe qui a considéré que ce patient se trouve dans une situation d’obstination déraisonnable » Le terme d’obstination déraisonnable a été évacué par les deux expertises qui ont été faites sur Vincent. « 16 janvier 2014 : Saisi par les parents, un demi-frère et une sœur de Vincent Lambert, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne annule, pour la deuxième fois, l’arrêt des traitements décidé par l’hôpital. Le juge constate que l’ « obstination déraisonnable » n’est pas avérée et désavoue le Dr Kariger sur le fond ».
C. F. : Absolument, leur douleur est à la fois compréhensible et légitime. Ce qui l’est moins, ce sont les manifestations autour, ces éclats de joie, tous ces gens qui portent Vincent Lambert comme un étendard et l’appellent par son prénom. Quand ces avocats et les soutiens qui luttent depuis des années pour maintenir en vie un handicapé, condamné à mort avec contre eux l’appareil de l’état et la presse mainstream, qu’ils ont une petite victoire, en quoi une manifestation de joie est-elle indécente ? Quand la vie leur a semblé avoir le dernier mot. Ah oui la douleur des pro morts ? Elle aurait due être respectée. Ceux là même qui depuis l’annonce de nouvelle mise à mort de Vincent ces jours ci se réjouissent sans vergogne sur les réseaux sociaux en réactions plus odieuses les unes que les autres. Qui va dénoncer ces comportement odieux ? Vous Madame ?
« l’impression d’une sentence soudaine, d’une condamnation à mort. L’affaire Lambert est comme scénarisée » par qui ? Les médias, ceux qui veulent sa mort ? Pourquoi ? Dans quel but ? Vincent, pas encore décédé, on réclame l’euthanasie ! Elle n’est pas scénarisée par ceux qui auraient juste souhaité qu’il soit accueilli dans un des 7 établissements spécialisés prêts à l’accueillir ! Ces personnes auraient préféré à 90 et 74 ans une autre fin de vie que celle qui leur est infligée de voir partir leur fils prématurément . Qui a pensé même un instant à ce que peuvent vivre ces deux vieux parents ? Non, ce sont des cathos intégristes pro-vies dont Pierre, gynécologue a été actif contre l’avortement. Quelle horreur !
« On rappelle aux familles que le patient entend peut-être, donc qu’il faut lui parler comme s’il entendait sûrement » Quelle dureté infligée à ce martyre ! Oui il entendait peut-être tout et comprenait peut être tout, car il pleure quand on lui apprend que l’on va le mettre à mort une nouvelle fois.
« C’est le temps dont le patient a besoin pour se déprendre de la vie. » et plus loin » « les soins palliatifs, c’est la paix des survivants ». Qu’elle façon étrange de voir les choses, moi qui pensais que c’était la paix avec Dieu qui était le plus important pour le malade à la fin de sa vie et la paix avec sa famille passerait avant celle de Dieu ? La paix des survivants ? curieux ! En tous cas s’il faut se « déprendre » de la vie c’est surement pour se laisser « surprendre » et « prendre » dans le Corps spirituel du Christ, qui est le chemin, la Vérité et la Vie en Dieu. C’est ce que croient les catholiques il me semble ?
« C’est un processus non douloureux, précise Claire Fourcade » Ce n’est pas ce que pense le neveu François qui réclame déjà l’euthanasie….à cause du spectacle insupportable.
Voilà pour l’honneur de Vincent, notre frère, il fallait que la vérité soit dite ici. Vincent vient de vaincoeur, Lambert vient de lamb (en Anglais), c’est à dire agneau. L’agneau vaincoeur est mis à mort à Reims là même où 34 rois de France ont été oints. Que ceux qui le peuvent, comprennent !
Vincent n’est pas mort au moment où j’écris et nos prières l’entourent.
Voici l’homme – Mis à Mort – Regardez :
Que Dieu le garde et protège la France.
Jean Noël RENÉ
« Mais Vincent Lambert est maintenu en vie par des traitements et je suis convaincue que, dans toutes les situations de maintien en vie, la question de l’éventualité d’un arrêt doit être automatiquement posée. »
Cette phrase est choquante, horrible. Le démon se dévoile enfin… Il considère avoir déjà gagné sur ce tableau donc il avance son pion. Qui seront LES prochains?
C’est sûr que ce passage est de la même veine, la fonction automatique parait dangereuse…il serait préférable dans ce cas de revenir au vieux modèle manuel, si j’ose. On aurait pu ajouter aussi ce passage aux commentaires de bioethique et catholiques…quel florilège !
CF ne semble ou ne veut pas comprendre que Vincent Lambert n’est pas en fin de vie et que l’arrêt des traitements n’est absolument pas justifié pour lui . l’esprit corporatiste dont elle fait part et son discours hypocrite montre sa position pro euthanasie et le summum est atteint quand elle nous parle de « la paix des survivants »
mais on se fout de qui ? et la VIE de Vincent alors , même fragile, même qui ne tient qu’à un fil ne vaut t’elle pas la peine d’être vécue , maintenue parce que c’est LUI de par la même qui nous humanise ainsi ! pauvre société déshumanisée , mehsomisée, Seigneur prends pitié !
mardi 9 juillet 2019
Chers amis qui nous avez tant soutenus tout au long de ces 6 ans,
Cette fois, c’est terminé. Nos avocats ont multiplié ces derniers jours encore les recours et mené d’ultimes actions pour faire respecter le recours suspensif devant l’ONU qui bénéficiait à Vincent. En vain.
La mort de Vincent est désormais inéluctable. Elle lui a été imposée à lui comme à nous. Si nous ne l’acceptons pas, nous ne pouvons que nous résigner dans la douleur, l’incompréhension, mais aussi dans l’Espérance.
Nous voulions tous vous remercier de votre amitié, de votre amour, de votre soutien, de vos prières pendant toutes ces années. Il n’y a plus rien à faire sinon prier et accompagner notre cher Vincent, dans la dignité et le recueillement. Vous êtes avec nous tous par la pensée et la prière auprès de Vincent.
Nous demandons aux journalistes présents devant le CHU d’avoir la décence de respecter notre intimité familiale dans ces moments si douloureux.
Pierre, Viviane, David et Anne, parents, frère et sœur de Vincent Lambert.
L’heure est au recueillement, c’est pourquoi nous vous invitons à rejoindre la veillée pour Vincent Lambert ce mercredi 10 juillet à 20h devant Saint Sulpice.
Jean Paillot et Jérôme Triomphe, avocats des parents de Vincent Lambert, prendront la parole.
Apportez des bougies.
PARTAGEZ et venez nombreux !
http://www.jesoutiensvincent.com
Vincent restera dans nos mémoires et nos cœurs de Français qui prient pour son calvaire, infligé par un médecin et nôtre justice et certains membres de sa famille. Pourquoi tant d’ acharnement a faire mourir un homme ? au nom quoi ? de l’ Euthanasie voulue par la Franc-maçonnerie ? TQUT SE PAIE UN JOUR !
les nazis tuaient ceux qui leur semblaient « inutiles »: malades psychiques, handicapés…ou « hostiles » : les résistants, les élites, prêtres intellectuels …
Macron et compagnie semblent suivre la même voie, il n’en est pas encore à tuer les résistants, ils les font condamner par des juges plus motivés par leur idéologie que par la justice, et pour faire bonne mesure, il fait voter , par ses godillots » des lois liberticides… « Aux armes citoyens », résistons à leur culture de mort. Entre le Christ et leur monde sans Dieu, j’ai choisi.
Machiavel n’arrive pas à la cheville des pions de cette machination infâme.
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que notre frère Vincent qu’ils ont tué, est infiniment plus vivant qu’eux. Il l’était déjà pleinement ici bas mais, à présent, invisible à leurs yeux, il rayonne et il va nous aider dans le combat pour la Vie.
Cher Vincent, reçois tout notre tendresse, prie pour nous.
Trouvé sur Facebook mur de Rochette FX : Le cas Claire Fourcade ou la trahison à son sommet
Claire Fourcade est médecin. Elle travaille à Narbonne au sein du service soins palliatifs. Donc elle accompagne les mourants, les grands malades, les agonisants. Claire Fourcade s’est fait un nom dans son milieu. Elle serait catholique, elle a ses droits d’entrée dans le quotidien infecte La Croix qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était originellement. D’incorruptible, il est devenu pourri. Claire Fourcade sait sourire. Et puis elle écrit des livres sur la mort, les morts, la dignité, tout ça. Pierre Desproges l’aurait impitoyablement croquée, mais elle ne comprend pas Pierre Desproges. Non, elle comprend les mondanités, les mots creux, ceux de l’éthique, l’éthique son gargarisme. Claire Fourcade a longtemps joué à la gentille, la sainte nitouche, la précieuse, la délicate qui ne saurait achever ces agonisants singuliers. Elle accompagne, injecte ce qu’il faut, avec la petite risette pour la photo. Une vraie mère poule la Fourcade ? Il y a quelques années, Foufour minaudait, étalait son talent compassionnel dans les journaux torche-cul. Elle a vendu sa marque, le sourire et ses formes. Mais elle avait déjà les bons relais, et la suite à l’aune de ces connexions, était hautement prévisible. Néanmoins la lumière sur tous ces liens, ces collusions, n’avait bien évidemment été faite par personne. Claire Fourcade, née Bourboulon, s’est en effet fabriquée une renommée impeccable pour duper Marie-Chantal. Elle a fait du « social » pour draguer l’amoureuse de Jean-Paul 2. Elle a fait sa conseillère, son experte auprès des organes du Système. Ainsi est-elle devenue, avec le sourire, vice-présidente de la SFAP, Société française d’accompagnement et de soin palliatif. Sa médaille. Et puis, la farine qui recouvrait sa figure est tombée, d’abord parcimonieusement, puis par plaques, par cloisons de plâtre. Au moment fatidique la femme qui avait séduit ceux qui, de bonne foi, faisaient la distinction entre euthanasie et soins palliatifs, a trahi. La voilà qu’elle se met à multiplier les interviews pour donner son avis sur Vincent Lambert et la décision du Pouvoir de l’éliminer. Alors que Vincent Lambert n’est pas en fin de vie, alors qu’il ne bénéficie d’aucun traitement médical chimique, la Fourcade super gentille, se braque soudainement. Comme possédée, comme touchée brutalement par le syndrôme Fossier. La comédie a trop duré, elle n’en peut plus et tressue sa bile : la douleur des amis de Vincent Lambert est compréhensible, « ce qui l’est moins, déblatère-t-elle, ce sont les manifestations autour (…) tous ces gens qui portent Vincent Lambert comme un étendard et l’appellent par son prénom. » Traduction : Vous avez le droit d’être triste, singulièrement triste, mais discrètement, sans s’opposer, sans critiquer la mise à mort. « Personne ne savait dans quel délai cette décision allait être prise, mais elle est en cohérence avec tout le travail de réflexion engagé depuis longtemps par les équipes médicales, pour trouver la solution la plus pertinente pour Monsieur Lambert. Je suis surprise par la violence des réactions ». « Il y a quelque chose de l’ordre de la compassion pour cette équipe médicale, clame-t-elle, qui essaie de tracer la route la plus éthique possible tout en étant condamnée au silence. On n’entend, de l’extérieur, qu’une moitié de l’histoire, celle communiquée par une partie de sa famille, jamais celle de l’équipe qui a considéré que ce patient se trouve dans une situation d’obstination déraisonnable. » Enfin dans une interview toute récente qui a sidéré plusieurs membres du comité de soutien de la SFAP (mais ni Attali ni Robert Badinter), la Fourcade jouait la partition de Léonetti en déclarant que « Vincent Lambert est maintenu en vie par des traitements, se disant convaincue que dans toutes les situations de maintien de vie, la question de l’éventualité d’un arrêt doit être automatiquement posée. » Le problème est qu’avec la loi Léonetti, l’hydratation et l’alimentation d’un patien sont considérées comme des traitements. Nous aurions du nous méfier de cette femme ambitieuse mariée à un très fade maître de conférence d’histoire de Montpellier 3, Michel Fourcade qui, lui-aussi, s’étale dans La Croix en se revendiquant disciple de Maritain (et de son humanisme intégral) et dont les recherches portent principalement sur la Franc-maçonnerie (il y a quelques semaines encore il fut l’acteur principal d’une conférence intitulée Dieu aime-t-il les Francs-Maçons?). Mais attention, ne croyez-pas que Claire Fourcade n’a plus de cœur. Elle sait bien que le plus dur, pour les familles, c’est la durée, « car la mort peut mettre plusieurs jours à survenir. C’est le temps dont le patient a besoin pour se déprendre de la vie ». L’éthique, c’est poétique. L’éthique, c’est l’univers de l’euphémisme, c’est le blabla pour envelopper l’immoral, c’est l’hygiène de la société Soleil Vert, ce sont ses appâts cosmétiques.
Que ce journal porte encore le nom de « La Croix » tient du blasphème.
En France, mais partout en Europe et comme pour l’avortement, nous assistons à une mise en condition afin de rendre banale l’euthanasie comme ce fut le cas pour l’IVG et le mariage pour tous orchestré par le sénateur Cailliavé G.O.
Pour contrer cette ultime transgression il faut opposer non des articles religieux mais des articles philosophiques qui argumentent à partir du réel, du créé.
Toutefois, il faut comprendre que cette étape ultime est dans la logique de la révolution de 1789 et, il faut que celle-ci aille jusque là, car l’Antéchrist doit se manifester; bien sûr il faut se battre contre ce projet, ne serait-ce que pour mettre en vérité ceux qui la promeuvent. C’est un combat juste, mais il n’a guère de chance d’être victorieux, le Meshomes est installé. L’heure est aux ténèbres…
Il faut dans ce site et surtout dans celui-ci éviter des attaques personnelles, cela nourrit le prince des ténèbres. Et, affaiblit les argumentations d’opposition… Attaquons-nous au fond des choses et laissons nos opposants à leur conscience et à l’attaque de Miséricorde ou de Justice que dieu nous imposera. Le combat à mener est certes dans le faire, mais ne nous éloignons pas d’une nouvelle exigence qui se dessine dans ce pontificat: la voie passive, elle fait de nous des bras de la Volonté divine plus que des chasseurs de moulins à vent.
Notre vigilance doit porter sur la VERITE dans toutes ses composantes et surtout, tant qu’il en est encore possible, le réel.