En France la loi du 26 janvier 2016 Art 155, largement passée inaperçue et ignorée dans tous les débats bioéthiques, celle-ci est évoquée :
- dans la Proposition n°8 de bioethiquecatholique : https://bioethiquecatholique.fr/?p=804
- dans la fiche CEF recherche sur l’embryon https://bioethiquecatholique.fr/?p=320 : la loi « de modernisation de notre système de santé » du 26 janvier 2016 autorise, dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation, les recherches sur les gamètes destinés à constituer un embryon humain ou sur l’embryon humain in vitro avant ou après son transfert à des fins de gestation, si chaque membre du couple y consent (art. 155)
- lien legifrance : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid…20160127
Autrement dit : la reproduction humaine sans père ni mère, ni filiation, ni hérédité, ni cadre social ou sociétal, est promu légalement au niveau des laboratoires français liés à la PMA, à l’insu, comme le clonage humain, de tous les français concentrés les débats sur la GPA et la PMA sans père (on parle en nov’ langue de PMA hétérogène… par opposition à une PMA homogène, c’est à dire, à l’intérieur d’un couple ayant des difficultés de fertilité, conforme au respect des personnes, y compris de l’enfant à venir) sans parler de la « PMA scientifique » procréatique anonyme et forcément eugénique n’est elle pas une erreur une complicité ?
N’est-il pas indispensable et urgent de mobiliser les forces et les consciences, mettre le focus sur le biopouvoir sur tous les stades de développement de l’Etre humain de la création (et modification et mutations) de gamètes génitales, de fécondation anonyme d’êtres humains et de création d’êtres humains (inclus celle par clonage humain, celui-ci étant légalisé) parce que, dès la conception, nous pouvons et devons dire qu’il y a un être humain, une personne qui ne se résout pas à la loi positive mais à la loi naturelle : ce qu’il est en vérité ?
N’avons nous pas à interpeller nos consciences et celles de nos leaders d’opinion catholiques ? N’est il pas non plus essentiel de relier ces «pratiques » à la Vérité sur les fondements de la Nature humaine créée ?
L’Eglise et les catholiques ne doivent-ils pas témoigner à l’instar de ce que viennent de nous soutenir Mgr AuPetit et Mgr d’Ornellas, qui ont soutenu publiquement (une première depuis 25 ans sur cette question primordiale) la position du pape Jean Paul II en février 1998, à savoir que Dieu seul crée une âme spirituelle qui imprègne et vivifie chaque être humain à sa conception ( le 1er jour à l’apparition du génome ) et la constitue comme une personne dotée de cette âme immortelle et sacrée. En conséquence, eu égard à l’Encyclique Humani Generis de Pie XII, intervenir sur la conception humaine en dehors de la Loi Naturelle est une transgression eschatologique sans précédent qui ne touche pas seulement à la Vie ( qui est sacrée dès la conception ) mais à Celui qui en est le Créateur, le Principe et la Fin : DIEU lui même. Plusieurs théologiens ont discerné ici une Profanation du « Sanctuaire de la Création réservée à Dieu seul » ( Jacques Chirac janvier 2001, salon bio vision de Lyon) , autrement dit du SAINT des Saints : le Sacrilège dévastateur un « Abime qui s’ouvre pour toute l’humanité » (Card Sgrecia lors des débats nourris sur le clonage humain entre 1998 et 2004).
- Se référer à ce propos aux articles sur le site : https://bioethiquecatholique.fr/?p=637
- Le coin des théologiens https: //bioethiquecatholique.fr/?p=276
- Lois bioethiques : et Dieu dans tout ça ? https://bioethiquecatholique.fr/?p=274
En complément :
L’argument avancé que cette fabrication artificielle d’embryons soit possible pourrait être rétorquée sur la base de ces articles ci- dessus » la loi de 2004 interdit la conception d’embryons autrement qu’avec des gamètes d’un père et d’une mère … » Titre V « RECHERCHE SUR L’EMBRYON ET LES CELLULES EMBRYONNAIRES » Les interdits fondamentaux sont rappelés ….La conception in vitro d’embryon ou la constitution par clonage, d’embryon humain à des fins de recherche est interdite. (Art. L. 2151-2.)
C’est sans compter avec la loi du 6 aout 2013 qui fait passer d’un régime d’interdiction à un régime d’autorisation la recherche sur les embryons.
Un décret inaperçu ( comme l’a été d’ailleurs la loi du 26 janvier 2016 votée en dehors de tout débat bioéthique pourtant requis dans la loi 2004 ) pourra dire que ces gamètes artificiels sont ceux d’un père et d’une mère : le père, à travers ceux de l’embryon PMA dont seront issus les cellules germinales productives de celui-ci et de sa mère en PMA…
Par extension, si la loi PMA pour toutes est validée, comme il est prévu, on pourra aussi féconder un tel spermatozoïde dans l’ovule d’une femme seule ou lesbienne.
Par extension encore la recherche permettra aussi de fabriquer des cellules germinales donc des spermatozoïdes grâce à la technique IPS à partir de cellules de la peau de la 2è femme en couple : le père et la mère seront le couple lesbien, ce que la science sait faire ! Qui pourra empêcher que ces couples puissent avoir leurs propres enfants biologiques.
1 Rétrolien / Ping