L’embryon, qu’en dit l’Église?

Commentaires de Bioéthique et Catholiques

Certainement il n’affirme pas l’animation immédiate ….  Il faudra se reporter  aux  parutions de « bioéthique et catholiques » sur ce thème ; En allant – sur l’onglet recherche du site en bas de l’écran avec les mots clés animation immédiate (https://bioethiquecatholique.fr/?s=animation+immediate) ou statut de l’embryon  ,-  ou ,  tout récemment  https://bioethiquecatholique.fr/?p=1772
Nous comprendrons toujours mieux comme il est important que soit compris  et proclamé, intégré cet appel lancé à nos évêques et à l’Église pour que soit affirmé que l’embryon est pleinement humain et dispose d’une âme spirituelle, immortelle, ce, dès lors qu’il a commencé à l’apparition de son génome, son premier noyau, techniquement à la méiose, donc  parfaitement individué, distinct du patrimoine génétique de son père et de sa mère.  
Cette création, divine, vivifiant définitivement la procréation, fait de lui une personne aux yeux de Dieu et de tout croyant (ou de toute personne de bon sens).
Comment un être humain perdrait-il sous prétexte qu’il soit cloné, fabriqué avec des gamètes sexuelles artificielles, éliminé, congelé, broyé, transformé, avorté, avoir « perdu son âme » alors que c’est son corps qui aura été ainsi maltraité,  le plus souvent avec une inhumanité effroyable comme un FIL ici l’évoque qui expose les ventes des organes d’embryons par le planning familial  (IPPF en anglais) ?

A tous ceux qui pensent que l’Église et nos mouvements et réseaux qui défendent la vie et l’embryon et la Création comme l’humanité l’affirment comme une base de référence , ils se trompent !
Par exemple lors d’un débat sur RCF, Le père Saintôt, représentant du CEF dans les commissions parlementaires de la loi bioéthique fin 2018 et co-rédacteur principal de la lettre des évêques de France la Dignité de la Procréation n’en parlera pas, dans des débats interreligieux non plus. Tout au plus dira-t-il  » la loi et la Constitution Française posent comme principe le respect de l’embryon humain pour qu’il soit « considéré » comme une personne » : clairement  de toute évidence, cela ne suffit pas (d’autant que les dérogations, à commencer par la loi autorisant l’IVG en 1973 et avant elle la loi Neuuwirth de 1967 sur la contraception (*),  puis les autorisations de l’ABM, dé-feront cette dignité au profit de l’avidité des chercheurs  et des laboratoires comme des promoteurs de l’abomination !

Le père Saintot  le dit aussi, la loi systématiquement stérilise ce principe de dignité et de « considération », qui, quant à elle, ne découle que du principe de précaution que certains ont posé pour défendre sur ce seul principe la vie dès le commencement et non pas sur la vérité qui seule peut défaire les idéologies et leurs dévastations criminelles).
(*) à commencer par la loi IVG de 1973 et avant elle la loi Neuwirth de 1967 sur la contraception qui mènera très rapidement à la « libéralisation » sexuelle de mai 68, le détournement des sacrements pour les catholiques pratiquants dès la parution de Humanae Vitae en 1969 : 20 % des femmes catholiques avant 2% – source  Marie-Jo Thiel, théologienne  et membre de l’académie pontificale pour la vie – après, c’était pire au Quebec : division par 50 …. elles prenaient la pilule qui, dans 16% des cas en fait n’empêchaient pas la fécondation). Aujourd’hui nous pouvons estimer à plusieurs dizaines de millions le nombre d’enfants conçus qui sont éliminés par la contraception (stérilet mécanique ou hormonal , nouvelle pilules, patch implants, pilules du lendemain, IVG, IMG)  et la PMA.

 Si l’Église, finalement, nous révèle que l’embryon humain est une personne, encore doit elle l’affirmer et s’appuyer pour ce faire en condamnant le principe de l’animation tardive comme une erreur de la pensée au profit de celle de l’animation immédiate dont la démonstration philosophique et métaphysique  irréfutable et  non réfutée est faite et a d’ailleurs été exposée sur ce site (https://bioethiquecatholique.fr/?p=647. métaphysique animation immédiate )

Comment se faire complice et coupable des Transgressions sans précédent auxquelles nous assistons avec la bioéthique et les manipulations et intrusions dans le Sanctuaire de la Création humaine que nous observons et constatons  sinon en continuant de ne pas mettre en avant le principe de l’animation immédiate proclamée par Jean Paul II en février 1998 et soutenue partiellement par Mgr Aupetit à St Léon  en mai  2018 et Mgr d’Ornellas à Martigues en juin suivant mais de façon très limitée et en des termes occultes au public ordinaire (situant cette animation à la méiose dont personne ne sait de quoi il s’agit ) 

Nous notons néanmoins qu’en insistant sur le continuum de vie de l’être humain dès la fécondation, les catholiques en général  donnent tout de même à penser que l’Eglise affirme que l’âme est évidemment créée par Dieu et infusée dès le commencement de l’embryon. Ceci encore une fois n’est pas anodin : parce que cela situe bien le Lieu de la Création de Dieu qui se rend réellement présent,  substantiellement, et sans médiation, c’est à dire « sans voile  » comme cela était religieusement respecté à propos du Saint des Saints de l’Arche d’Alliance (de la Tente de Moïse ou du Temple de Jérusalem qui l’abritait) à chaque conception humaine. Il faudra lors des prochains débats faire dire et corréler cela avec l’Encyclique Humani Generis et que soient employés des termes très parlants comme justement le « Sanctuaire de la Conception réservé à Dieu seul  » (Jacques Chirac , salon biovision de Lyon en février 2001) ou « la Profanation  du Saint des Saints »  dont il est parlé dans les prophéties bibliques tels que celui du prophète Daniel ( ch9, 27).  

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