Ce lundi 12 mai 2025 ont commencé les débats à l’assemblée nationale sur l’euthanasie faussement appelée « aide à mourir ». Ce texte porté par les loges qui dirigent les débats a pour objet de parachever l’œuvre d’inversion des valeurs du bien et du mal poursuivi avec pugnacité et, il faut le dire, acharnement.
Ainsi en commission des affaires sociales les députés ont voté ceci : « vérifier que le discernement de la personne ne fait l’objet d’aucune pression ». Rejeté. « Interdiction d’appliquer l’euthanasie ou le suicide assisté aux personnes déficientes intellectuellement ». Rejeté. « Evaluer le risque d’abus de faiblesse ». Rejeté. « Si le médecin a un doute sur la liberté du patient qui demande à mourir et l’absence de pressions extérieures, il sollicite le procureur ». Rejeté. « Possibilité d’étendre la clause de conscience aux infirmiers, aides-soignants et auxiliaires médicaux ». Rejeté. « Possibilité pour un pharmacien de ne pas délivrer la préparation létale à un praticien ». Rejeté. « Clause de volontariat pour les professionnels de santé voulant intervenir dans ce processus létal ». Rejeté. « Si le médecin a des doutes sur le caractère libre et éclairé de l’expression de la demande du patient, il peut saisir un psychiatre ». Rejeté. « Décision d’euthanasier prise dans la collégialité ». Rejeté. « Faire valider la procédure par un magistrat ». Rejeté. « Possibilité d’intervention du juge des tutelles pour les majeurs protégés ». Rejeté. « Délit d’incitation au suicide assisté ou à l’euthanasie ». Rejeté.
Par contre, « délit d’entrave ». Adopté, avec à la clé amende et prison pour celui qui tenterait de dissuader une personne d’avoir recours à l’euthanasie. « L’euthanasie devient le principe et non l’exception ». Adopté. « L’avis de tous les professionnels qui interviennent auprès de la personne n’est plus requis ». Adopté. « La mort administrée doit être considérée comme une « mort naturelle ». Adopté. « Suppression de toute mention spécifique au handicap ». Adopté. « Indifférenciation entre suicide assisté et euthanasie ». Adopté.
Dans leur monde tout doit être renversé : la sage femme peut désormais pratiquer l’avortement aux créatures qui ne demandent qu’à vivre pendant que le médecin administrera, si on le lui demande, la mort aux vivants. Dans ces conditions comment garder confiance dans le système de santé ? Système qui d’ailleurs se protège comme un clan en collant l’étiquette de complotiste à quiconque pose trop de questions.
1,4 milliards d’économies selon cet article du Point : https://www.lepoint.fr/postillon/l-euthanasie-permettrait-d-economiser-1-4-milliard-d-euros-par-an-08-02-2025-2581832_3961.php. Pourquoi s’en priver ? Qui sont les heureux pourvoyeurs de fonds ? Les vieux, les handicapés, les dépressifs, les inutiles, s.d.f. et j’en oublie peut-être. Dans cet article Jacques Atali évoquait déjà en 1981, cette possibilité comme outil économique au service du bien commun (sic). https://www.genethique.org/leuthanasie-sera-un-instrument-essentiel-de-nos-societes-futures-jacques-attali-1981/ .
Mais d’où vient un tel acharnement contre l’Homme ? Certainement aussi d’une tragique expérience menée à bien par ces puissances qui savent ce qu’est un champ morphogénétique. Ainsi, à partir de l’exécution dans sa chambre d’hôpital, dans l’indifférence quasi générale, de Vincent Lambert, polyhandicapé mais loin d’être en fin vie, ils ont capitalisé pour ce qui s’en vient. Vous pouvez lire ci-après le processus qui a permis cet acte de barbarie et vous trouverez par ailleurs de nombreux articles d’époque dans notre blog. https://www.ieb-eib.org/fr/dossier/fin-de-vie/euthanasie-et-suicide-assiste/l-affaire-vincent-lambert-jalons-d-une-saga-judiciaire-441.html. Acte de barbarie, pourquoi ? L’application des soins palliatifs en phase terminale (Loi Cleys-Leonetti) consiste à priver d’eau et de nourriture le malade jusqu’à ce que mort s’en suive. Peu de personnes en ont connaissance. Un des pires supplices qui existe ! En effet, l’eau et la nourriture ont été classés comme soins. En fin de vie on arrête les soins, l’administration de drogues étant là pour soulager le malade (et aussi l’entourage je suppose). Finalement, l’euthanasie pourrait être présenté comme un progrès. Dans le futur, le malade aura donc le choix entre attendre 6 mois pour être pris en charge en soins palliatifs pour décéder d’une privation d’eau et de nourriture ou bien une mort rapide et efficace en euthanasie.
Les médecins disent pourtant qu’en soulageant la souffrance, les malades ne souhaitent pas mourir. L’évidence !
Que dire d’un régime qui autorise l’IMG jusqu’à terme, constitutionnalise l’avortement, sexualise les enfants dès la maternelle, les mets en situation de se poser des questions sur leur sexualité, ne poursuit pas les commanditaires de GPA, veut donner l’euthanasie pour les vieux, les handicapés, les inutiles, effectue du tri embryonnaire en PMA, clone l’humain ? Il faut nommer les choses ! Lisez ce qu’était la mort miséricordieuse pendant la seconde guerre mondiale https://fr.wikipedia.org/wiki/Aktion_T4 et dans cet article d’Aleteïa https://fr.aleteia.org/2025/05/11/la-propagande-nazie-en-faveur-de-leuthanasie-une-mort-misericordieuse.
La guerre est partout à en entendre nos dirigeants. Utilisé avec force à l’arrivée du Covid par le président Macron. A l’extérieur où l’envahisseur menace, à l’intérieur où le danger se trouve, contre le réchauffement climatique. La guerre est aussi à l’intérieur de l’Homme par la colonisation du génome par les forces obscures, c’est moins dit. Oseront-ils sacrifier nos enfants dans des conflits absurdes ? Qu’est-ce qui les empêche ?
Pourtant la guerre est déjà là depuis des siècles contre l’Homme, la famille et bien-sur l’Église.
« Le mal ne gagnera pas ! » Nous dit le pape Léon XIV le jour de son élection. Ce lion, né le jour de la Croix Glorieuse va t-il nous aider à retrouver le chemin l’unité et de la foi courageuse ? L’unité en Dieu et en nous-mêmes car nous n’avons pas versé de larmes pour chaque fléau qui s’abattait sur l’humanité comme autant de plaies sur le Christ, mais nous avons au contraire contribué individuellement et collectivement en utilisant ce qui brille le plus à nos yeux pour se servir de Dieu et non Le servir.
Si les larmes de douleurs nous manquent demandons-les à Dieu !
Au Ciel ce sont des larmes de joie de la cour céleste pour tous ceux et celles qui vivent la sainteté sur terre et glorifient Dieu par leur vie.
« L’aide à vivre dans la dignité d’enfants de Dieu »: ce projet doit continuer à être bâti par et avec tous ceux et celles qui choisissent la Vie, avec l’Église, déjà active au service des plus pauvres et qui témoigne de l’Amour et de la présence du Christ dans ce monde.
Macron avait dit aux Bernardins devant les évêques, en quelque sorte, que le rôle de l’Église était de réparer les dégâts faits par la société. L’Église doit être un hôpital de campagne avait dit le pape François. Il avait compris.
Que Dieu nous donne d’être des veilleurs les uns sur les autres avec l’héroïcité que nous demande cette époque.
« J’ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie afin que tu vives. » (Deutéronome 30:19)
Choisissons la vie !
PS : on peut participer à plusieurs actions en cours, qui auront pour efficacité d’adoucir la brutalité de cette loi dans un premier temps. Ils utilisent toujours les mêmes ruses : ceux qui ont la mémoire se souviennent : il n’y aura pas d’adoption pour les couples de mêmes sexes !
- écrire à son député : https://www.alliancevita.org/nos-actions/on-veut-des-soins/
- Pétition à l’assemblée : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2863
- Pétition : https://citizengo.org/fr-fr/lf/15467-Non-%C3%A0-la-loi-sur-l-euthanasie—Dites-%C3%A0-la-France-qu-elle-a-l-obligation-de-prot%C3%A9ger-ses-citoyens-les-plus-vuln%C3%A9rables?utm_medium=shared&utm_campaign=tyemail&utm_source=wa&_ref=138210773
L’euthanasie comme l’avortement sont des peines de mort déguisées. Or celle-ci avait soit disant été supprimée sous la présidence de François Mitterrand. Quel mensonge ! Quelle manipulation ! Quel viol des consciences ! Il est temps de se réveiller et de réparer les offenses faites au Créateur, Père et maître de la vie.