La France a refusé de signer le 8 mars 2005,
la déclaration à ONU interdisant le clonage humain.
La déclaration ONU est ainsi rédigée :
«Les États Membres sont invités à interdire toutes les formes de clonage humain dans la mesure où elles seraient incompatibles avec la dignité humaine et la protection de la vie humaine»
Cette Déclaration souhaitait interdire le clonage, même à des fins thérapeutiques, liant toute forme de clonage.
La France ne le souhaitait pas, puisqu’elle l’avait déjà autorisée à des fins thérapeutiques et désirait distinguer clonage thérapeutique et clonage reproductif (défini comme clonage des seules personnes adultes et déjà nées) .
Ce refus de « toute forme de clonage » est porté par la France qui caresse l’espoir de ne pas gêner ce qu’elle ouvrait à la légalisation (sans en faire de publicité face à une opinion publique qui rejettait toute idée de clonage à plus de 87% ) ce que le rapport de l’assemblée nationale française sur l’application de la loi 2004 recommandait:
«autoriser, sous réserve de la disponibilité des ovocytes humains, la transposition nucléaire avec un dispositif
rigoureux de contrôle par l’ABM et une interdiction d’implantation.»
La France échoua diplomatiquement en 2001, puis en 2003 grâce à l’intervention du parti vert allemand (Mr Fisher), mais y parvint en 2005 avec succès, obtenant que la majorité des deux tiers des Etats de soit pas atteinte (elle aurait empêché tout clonage humain dans le monde entier).
La Déclaration de 2005 de l’ONU n’a dès lors plus aucun pouvoir contraignant
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